TOUT UN ETE EN MODE STREET ART, Port-Jérôme-sur-Seine (Normandie), 2022

 

Projet réalisé avec les élèves de la 3ème Cosma du collège Albert Calmette à Notre-Dame-de-Gravenchon

Production : Collège Albert Calmette, Ville de Port-Jérôme-sur-Seine, DRAC Normandie

 

LES ARTISTES :

Jace | Daco | Theutis | Corbo  | Sprayvisionsgraffiti | Key-Art | Mascarade | Sébastien Veniat


LES HETEROCLITES #24, Saint-Lô (Normandie), 2021

 

Projet réalisé dans le cadre de la 24ème édition du festival Les Hétéroclites

Production : Art plume, lieu soutenu par la Ville de Saint-Lô

 

LES ARTISTES :

Eva Debrecini | Francine Garnier et Alain Engelaere | David Leleu | Sébastien Veniat

 


L'EMBRAYAGE #1, Saint-Jean-de-Braye (Centre - Val de Loire), 2017

 

Projet réalisé dans le cadre de la première édition du festival l'Embrayage

Production : Ville de Saint-Jean-de-Braye


"MALHEUR A CEUX QUI SE CONTENTENT DE PEU", Lebel & Le Goff, Yvetot (Normandie), 2017

 

Projet réalisé dans le cadre de la résidence de « lebel et le goff » à la Galerie Duchamp (Centre d’art d’Yvetot) de juin 2016 à février 2017

Production : Galerie Duchamp (Centre d'art d'Yvetot)

"Sébastien Veniat a recontré lebel et le goff lors de leur résidence à Yvetot et leur a proposé un projet en écho à l'exposition hors les murs. Les trois artistes sont sensibles au portrait et à la place de l'artiste dans la société qui dépasse les murs des lieux consacrés et intègre ici le centre-ville, avec la complicité des commercants. Le travail sur " l'extimité" de Sébastien Veniat, qui a eu lieu en octobre dernier à Yvetot, se prolonge en montrant ce que les costumes, endossés par le duo, apparat extérieur des personnes qui le portent, disent d'une manière d'être et de se montrer aux autres. L'artiste a travaillé notamment sur la vidéo de lebel et le goff intitulée Malheur à ceux qui qui se contentent de peu".

Séverine Duhamel, Directrice de la Galerie Duchamp


IN | EXTIME, Yvetot (Normandie), 2016

 

Projet réalisé dans le cadre de l’appel à projets national « Street art » lancé par le ministère de la Culture et de la Communication en janvier 2016

Production : DRAC Normandie | Ville d'Yvetot | Galerie Duchamp (Centre d’art d’Yvetot)

Dans son dictionnaire de la langue en 1872, Emile Littré écrit "la vie privée doit être murée. Il n'est pas permis de chercher et de faire connaitre ce qui se passe dans la maison d'un particulier." Elle se résume donc à une vie secrète, "interdite et obscure". Les peintres impressionnistes, quant à eux, ne se sont pas attachés à cette définiton. Au contraire, l'univers domestique a occupé une place très importante dans leur iconographie. L'espace privé est pensé "à la fois comme une expérience individuelle et un microcosme de la société".  Pour eux, la question de la vie privée est au cœur de la modernité du XIX. Aussi, les sujets de la vie domestique apparaissent comme un antidote à la peinture d'histoire académique. A l'instar des peintres impressionnistes, par le biais de ce projet de création territorialisé, j’ai exploré les mutations contemporaines qui s’opèrent dans notre relation à l’intimité et qui révolutionnent ainsi notre façon de nous percevoir et de nous montrer à autrui. L’intimité peut résonner comme une frontière entre deux réalités parallèles ; l’une basée sur les notions d’intérieur, de personnel et de privé. L’autre reposant sur les notions d’extérieur, de social et de public. Dans cet entre-deux s’immisce un périmètre transitoire, liminaire.

Par ailleurs, ce projet artistique a été axé sur la dimension métaphorique de l’identité. En l'occurrence celle de la ville d'Yvetot ainsi que celle de ses habitants dont l’une est complémentaire de l’autre. Chaque ville est composée de traits, de caractéristiques physiques qui lui sont propres même si un "air de famille" existe entre elles. L’identité d'une ville, au-delà de l’anthropomorphisme de la métaphore, renvoie à la notion de formes, de trans-formations et de méta-morphoses d’une réalité urbaine, rurale ou encore périphérique. La ville évolue dans le temps et dans l’espace par la voie de ses mutations sociales, économiques, démographiques, urbanistiques et architecturales.

Avec le concours d’habitants qui ont accepté de se prêter au jeu, je les ai photographié chez eux, dans leur environnement domestique, familier et quotidien. J'ai accordé une importance toute particulière à la configuration spatiale de chaque habitation, à l'hétérogénéité du mobilier, aux divers objets qui occupent l'espace domestique,…; En somme, tout ce qui constitue la singularité de chaque habitation et de ses occupants.

A partir du reportage photographique réalisé chez les habitants, j'ai réalisé une série de dessins à l'encre de Chine sur papier blanc à l'échelle 1. Chacun d'entre eux a été spécifiquement pensé et conçu pour chaque spot. Les dessins ont été collés à la colle vinylique afin de leur garantir une pérenité limitée. J'ai ainsi voulu mettre en scène le registre du secret, du caché vis-à-vis d’autrui afin d’en révéler la dimension intime. J'ai souhaité qu'un regard singulier soit porté sur la ville, sur sa dimension visible comme invisible, enfouie afin que le dedans s'expose dehors.


DES ARTISTES EN CAMPAGNE #7, Savins (Ile-de-France), 2016

 

Projet réalisé dans le cadre du festival "Des artistes en campagne" #7

Production : association Et pourquoi pas !

 

LES ARTISTES :

Diane Bonan | Sally Ducrow | Erik Fourrier | Francine Garnier et Alain Engelaere | Alex Mira | Benjamin Rossi | Nicolas Rouxel-Chaurey et Jeanne Peylet | Rumen Dimitrov | Scenocosme | Jérôme Thévenon | Geneviève Trivier | Sébastien Veniat | Zabbalin


APPEL D'AIR #2, Arras (Hauts-de-France), 2016

 

Projet réalisé dans le cadre de la biennale d'art contemporain d'Arras

Production : association L'Art de muser

 

LES ARTISTES :

Philippe Boisnard | Anna Buno & Irwin Leullier | Candy Chang | Benoit Labourdette | Laetitia Legros | David Mesguich | Keita Mori | Sébastien Veniat | Jane Watt & les étudiants arts plastiques de University Campus Suffolk

 © DR
© DR

Au cœur de la ville d'Arras, j'ai réalisé une intervention urbano-digitale qui s'articule entre deux réalités, l'une physique (art urbain dans l'espace public) et l'autre numérique (vidéo). J'ai proposé un voyage dans un espace/temps à la fois opposé et parallèle axé sur la notion de frontière entre réalité et virtualité; une réalité alternée en somme sur le dedans / le dehors - le privé / le public - l'intime / le social.
 
L'art urbain et la création numérique évoluent en étroite connexion. En effet, des points communs existent entre ces deux contre-cultures (sans être exhaustif) : la revendication de l’espace public, la critique de sa privatisation, la pratique parfois à la frontière de la légalité, la gratuité, l'anonymat, le partage,. . .La conquête de l'espace public demeure un enjeu important pour ces deux univers héritiers de la Low Culture. Les pratiques online et offline se croisent, dialoguent, s'interconnectent. Ces deux réalités (physique et virtuelle) interagissent et interfèrent. Webcams, smartphones, androids, réseaux sociaux, drones, géolocalisation, capteurs, reconnaissance faciale… Le citoyen est désormais aussi traçable dans la ville que sur Internet. L'espace public et l'espace privé se confondent et s'entrechoquent.

Durant trois jours, j'ai réalisé une série de photographies d'habitants, de passants évoluant dans l'espace public. J'ai tenté de capter des moments d'intimité dans l'espace public. Ainsi, j'ai photographié des personnes au téléphone, en pleine lecture sur les marches de la gare, en conversation entre voisins devant une porte ou une fenêtre,...A partir de ces photographies, j'ai réalisé une série de dessins à l'encre de Chine sur papier que j'ai ensuite installé provisoirement sur les murs et façades du centre-ville dont les emplacements avaient été repérés en amont. Une fois les dessins installés dans l'espace public, je les ai filmé en plan fixe afin d'avoir un traitement vidéo minimal. Seul l'environnement proche de chaque dessin a été filmé afin de capter l'interaction ou bien l'indifférence que chacun d'entre eux pouvait procurer auprès des habitants, des passants. Je me suis intéressé ainsi à la présence, à la trace, à l'absence, à la mémoire que chaque dessin pouvait laissé derrière lui une fois décroché. Une création vidéo a été réalisée pour chaque dessin installé afin de pérenniser leur bref passage sans pour autant se substituer à leur réelle existence. Chaque vidéo a été générée en QR Code que j'ai ensuite matérialisé et installé en remplacement des pièces originales. Ainsi, les habitants, les passants pouvaient flasher chaque QR code et (re)découvir l'exposition éphémère de chaque dessin dans le même environnement spatial et mais temporellement différent.